mercredi 31 décembre 2014

Voeux de la CQVS: pour que son rêve ne devienne pas notre cauchemar...


S'ils ne dissimulaient d'inavouables --parce que méprisables-- arrières-pensées politiciennes, les voeux de la Chatte Que Vous Savez (CQVS) seraient confondants de bêtise, de vanité et, surtout, d'hypocrisie... Publié en bonne place du dernier bulletin communal de l'année que tous les chats de la vallée ont reçu ce mercredi 31 décembre,  ce salmigondis dégoulinant de bonnes intentions paraphrase, excusez du peu, le "I have a dream" de Martin Luther King, discours considéré à juste titre comme l'un des plus marquants du siècle dernier (Le voir ici en version originale sous-titrée).
Première remarque: lorsqu'on n'a rien à dire, il vaut toujours mieux faire parler les autres! Cela évite d'avoir à aborder les bonnes questions et de pointer les véritables enjeux: l'école, la préparation du prochain budget, l'internet au village, la mise aux normes pour handicapés des bâtiments communaux, le maintien à domicile des personnes âgées...
Deuxième observation: si les références du pasteur King à la spiritualité sont justifiées --celle-ci est si présente dans l'espace public américain que l'on y parle de "religion civile"--, la séparation des Eglises et de l'Etat dans notre pays, et a fortiori dans notre commune, a été rendue effective par une loi votée en 1905. Dès lors, on se demande bien ce que "Dieu", la "foi", les "juifs", les "musulmans", les "catholiques" et les "protestants" ont à faire dans les voeux d'une élue de la République.
Enfin, troisième commentaire et pas le moins pertinent: avec sa prose de Bisounours, mièvre et sirupeuse, la  CVQS espère passer pour ce qu'elle n'est définitivement pas: consensuelle, rassembleuse et fédératrice! Et tente, en creux, de dépeindre son opposition au concheil munichipal comme agressive et source de division. En prenant au passage les "chers citoyens" auxquels elle s'adresse pour des "cons-citoyens". Car la ficelle est un peu grosse...
En résumé, la CQVS, c'est "Faites ce que dis (en l'occurrence, ce que j'écris) mais ne faites pas ce que je fais". Alors, quelques questions:
- Lorsque dans ses voeux la CQVS écrit "Je fais le rêve que (...) dans toutes les municipalités entrent des citoyens élus qui rendront la justice et aimeront la compassion", pourquoi a-t-elle évincé des réunions de travail "maire-adjoints" du lundi soir l'opposition au prétexte que celle-ci informe la population?
- Lorsque dans ses voeux la CQVS écrit "Je fais le rêve qu'un jour la fraternité sera (...) le premier sujet à traiter dans chaque ordre du jour législatif", pourquoi assigne-t-elle l'un de ses contradicteurs devant les tribunaux et en poursuit-elle d'autres par le biais des Brigades vertes?
- Lorsque dans ses voeux la CQVS écrit "Je fais le rêve que les hommes (...) comprendront qu'ils sont faits pour vivre ensemble", pourquoi persiste-t-elle à vouloir vider des querelles personnelles avec, notamment, les maires de Sigolsheim et de Kaysersberg?
- Lorsque dans ses voeux la CQVS écrit "Je fais le rêve que chaque (...) homme de couleur dans le monde entier sera jugé sur sa valeur personnelle plutôt que sur la couleur de sa peau", pourquoi caresse-t-elle l'idée de se présenter aux prochaines élections départementales avec un conseiller général issu du Parti des Forces Nouvelles, formation xénophobe et raciste?
- Lorsque la CQVS écrit qu'"avec cette foi, nous pourrons transformer les discordes de nos nations en une belle symphonie de fraternité", envisage-t-elle de diriger la chorale pendant le concert?
Et si maintenant, vous avez envie de vomir, c'est normal. Car dans la vallée des chats, 2015 s'annonce aussi réjouissant que 2014. Bonne année quand même...

Post-scriptum - Si le bulletin communal est parvenu jusqu'à votre boîte aux lettres aujourd'hui, c'est grâce à... trois conseillères de l'opposition qui l'ont distribué en cette veille de Réveillon: Christine Klee, Marie-Dominique Conreaux et Caroline Oberzusser. La CQVS, ses trois adjoints et les conseillers de la majorité avaient sans doute d'autres chats à fouetter.

lundi 29 décembre 2014

Cantonales: la Chatte Que Vous Savez se chercherait le Chaton



Alors que les grandes manoeuvres pour les cantonales de mars sont en cours, notre chatte en chef songerait à se présenter avec Christian Chaton, conseiller général sortant de Sainte-Marie-aux-Mines et transfuge de l'extrême-droite qui s'épanouit à l'UMP



Photo "L'Alsace"
Elle n'aurait pas renoncé! - En dépit des brillants états de service qu'elle accumule depuis le début de la mandature dans la vallée des chats, la Chatte Que Vous Savez, la CQVS donc, songerait toujours à se présenter aux élections départementales de mars dans le nouveau canton N°15 qui regroupe désormais les quelque 45.500 habitants des anciens cantons de Ribeauvillé, Kaysersberg, Lapoutroie et Sainte-Marie-aux-Mines. Et pas avec n'importe qui! Le Kàntzàjammer tient de plusieurs sources --non confirmées par l'intéressée, et pour cause-- que notre chatte en chef envisagerait de se "pacser" avec Christian Chaton (ça ne s'invente pas!), conseiller général sortant de Sainte-Marie-aux-Mines passé de l'extrême-droite à l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP). Si cela devait se faire --Que le grand Raminagrobis nous en préserve!--, nul doute que cet improbable duo ferait une belle paire... Mais qui est donc ce Chaton dont on chuchote le nom dans la vallée des chats?

Christian Chaton: il a milité
à l'extrême-droite
 dès l'âge de 14 ans!
Engagé à l'extrême-droite dès 14 ans - Né à Baccarat (Meurthe-et-Moselle), Christian Chaton, 51 ans, débute en politique en adhérant en 1977 à Toulon (Var) au Front de la Jeunesse, l'organisation de jeunesse du Parti des Forces Nouvelles (PFN), formation d'extrême-droite néo-fasciste. Il n'a que 14 ans! Au PFN, il côtoie notamment le Mosellan Robert Spieler qui fondera en 1989 le mouvement régionaliste et identititaire "Alsace d'Abord". En 1979,  il fait la connaissance de Roland Hélie, militant de la droite extrême qui préconise déjà la création d'un "front nationaliste et populaire contre le mondialisme". Engagé volontaire dans l'armée de Terre, le Chaton passe par l'école interarmes de Coëtquidan (Morbihan)  et l'école d'application de Draguignan (Var) avant de servir de 1990 à 1997 au 152è régiment d'infanterie de Colmar. Il y sera successivement chef de section anti-chars, officier adjoint  puis commandant de compagnie de combat. Bien qu'astreint au devoir de réserve lié à son statut de militaire, il publie dans la revue "Espace Nouveau" qui, en 1991, prend position contre la première Guerre du Golfe.
  Activistes du Parti des Forces Nouvelles à Paris dans
les  années 1970 lors d'une manifestation de soutien
à la dictature espagnole du général Franco

Du FN au MNR à la Fédération Identitaire - Placé à sa demande en service détaché de l'armée, le Chaton, s'installe à Rombach-le-Franc après avoir habité quelque temps à Kientzheim (Haut-Rhin). Il a entretemps adhéré au Front National (FN) de Jean-Marie Le Pen et est élu en 1998 sous l'étiquette frontiste au conseil régional d'Alsace. Déçu par le mode de fonctionnement interne du FN et par ce qu'il juge être son "indécrottable jacobinisme", il passe rapidement au Mouvement National Républicain (MNR) de Bruno Mégret. Il s'en lassera tout aussi vite, pointant l'absence de "sensibilité régionaliste" de cet autre parti d'extrême-droite. En 2002, il se rapproche de Robert Spieler pour ré-activer "Alsace d'Abord". Le Chaton, qui ne parle pas un traître mot en dialecte, tient alors au nom des Alsaciens un discours identitaire, sécuritaire et anti-fiscaliste. Il dénonce parallèlement l'immigration "non européenne" et l'islam. En 2004, il est élu conseiller général (extrême-droite) du canton de Sainte-Marie-aux-Mines où il bat, lors d'une triangulaire au 2è tour, le maire (UMP) du chef-lieu, Claude Abel (34,74% contre 33,12%). Promu vice-président d'Alsace d'Abord, il crée en 2007 la Fédération Identitaireamalgame de groupuscules régionalistes  réclamant notamment une Alsace "autonome et identitaire". Une "vaste fumisterie" et une "big tartufferie" commente alors la revue d'extrême-droite "Réfléchir et agir".

Centre de crispations indépendantistes depuis son érection
en 1932, le monument Turenne à Turckheim a été une
 nouvelle fois vandalisé l'été dernier, à la veille du passage
 du tour de France.
Le Chaton ne craint pas les loups - En 2009, le Chaton accueille à Rombach-le-Franc  un ancien responsable des Loups Noirs,  groupe autonomiste à l'idéologie néo-nazie qui, en 1980, avait revendiqué le plasticage du monument Turenne à Turckheim et, en 1981, celui de la croix du Staufen à Thann, considérant qu'il s'agissait de symboles de la "colonisation" de l'Alsace par la France. En 2009 également, notre Chaton quitte "Alsace d'Abord" et rejoint l'UMP où, bien que transfuge de l'extrême-droite, il est accueilli à bras ouverts par l'alors tout nouveau secrétaire général de la fédération du Haut-Rhin, Eric Straumann.  Pour expliquer sa défection, il déclare dans une interview: "J’ai de plus en plus de mal à me sentir concerné par les avatars (du) camp national. C’est peut-être parce que je me sens de moins en moins national. Voire plus du tout…". On n'est pas forcé de le croire... Aux cantonales de 2011, c'est donc sous l'étiquette du parti de Nicolas Sarkozy que le Chaton est ré-élu triomphalement avec plus de 62% des suffrages exprimés au 2è tour et une abstention record de 53%. Il revient toutefois à ses premières amours dès septembre 2012 en participant, à Orange (Vaucluse) et à l'invitation du maire (Ligue du Sud, extrême-droite) Jacques Bompard, à un colloque ayant pour thème "Face à un pays de droite gouverné par la gauche, faisons l'union de toutes les droites".

Alors François, un RDV urgent chez Nathalie à Katz?

Des voeux 2014 à l'emporte-pièce - En présentant en janvier dernier ses voeux pour 2014, le conseiller général Chaton n'a pas hésité à sortir la schlague avec  la présence bienveillante de la sénatrice Catherine Troendlé, présidente de la fédération UMP du Haut-Rhin et par ailleurs copine de la Chatte Que Vous Savez. Décrivant les "vedettes du gouvernement", l'ancien militaire de carrière a lourdement ironisé sur, entre autres, l'exemplarité de l'ancien ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, "qui se prononce pour la dépénalisation de l'usage du cannabis", et de la garde des Sceaux, Christine Taubira, pour laquelle les délinquants seraient "des victimes de la société auxquels il faut éviter la prison car les voyous sont quand même mieux en liberté". Le premier ministre, Manuel Valls? "Un crocodile, grande gueule et petits bras". Le président de la République, François Hollande? "Un paresseux qui a encore le temps de faire des balades à scooter dans les rues de Paris". Après avoir remis en cause les régimes sociaux, il n'a bien entendu pas manqué d'évoquer les "immigrés venus du Mali, d'Afghanistan, d'Egypte, de Somalie, des Balkans, de Centrafrique, et j'en passe, qui viennent jusque dans nos campagnes" (ndlr: égorger nos fils et nos compagnes?). 


Et chez les autres?Dans une première liste publiée le 13 décembre, l'UMP accorde son investiture à Pierre Bihl, conseiller général (UMP) sortant de l'ancien canton de Ribeauvillé (16.650 habitants et dix communes -- Bergheim, Guémar, Hunawihr, Illhaeusern, Ostheim, Ribeauvillé, Rodern, Rorschwihr, Saint-Hippolyte et Thannenkirch). La toute jeune Union des Démocrates et Indépendants (UDI) retient également le maire de Bergheim sur sa liste, mais seulement en soutien de sa propre candidate investie, Marie-Paule Gay, maire (centriste) d'Aubure, l'une des cinq communes de l'ancien canton de Sainte-Marie-aux-Mines (10.500 habitants -- Lièpvre, Rombach-le-Franc, Sainte-Croix-aux-Mines, Sainte-Marie-aux-Mines). Ces investitures doivent être négociées par les deux partis début janvier. Chez Europe Ecologie/Les Verts (EELV), il semble acquis que Henri Stoll, conseiller général (Vert) sortant de l'ancien canton de Kaysersberg (12.000 habitants et dix communes -- Ammerschwihr, Béblenheim, Bennwihr, Katzenthal, Kaysersberg, Kientzheim, Mittelwihr, Riquewihr, Sigolsheim, Zellenberg) repique. Pour l'instant, rien sur la co-listière du maire de "la plus belle ville du monde". Parmi les autres candidatures possibles, il n'est pas exclu que Thierry Speitel, maire (UDI) de Sigolsheim et meilleur ennemi de la CQVS, se présente. Les candidatures devront être déposées en préfecture d'ici au 16 février à 16H00.

samedi 27 décembre 2014

Et patati et patte à chat: les petits échos du Wineck



Qui empoisonne les chats ? - Grosse actualité féline cette semaine dans la presse régionale avec, d'abord dans les DNA, un empoisonneur de chats à Schwenheim (Bas-Rhin) et, dans L'Alsace,  le retour de Gribouille, un chat rentré chez lui à Dornach (Haut-Rhin), sept ans après avoir été chercher des cigarettes. A ce propos, la SPA indique que "la plus mauvaise idée" pour un cadeau de Noël, c'est d'offrir un chaton ou un chiot. "Chaque année après les fêtes, les gens nous apportent des bêtes qu'on leur a données en cadeau parce qu'ils ne peuvent pas s'en occuper". Pour ne pas favoriser des "adoptions-cadeau", la SPA refuse d'ailleurs de donner un chaton ou un chiot si la personne qui va s'en occuper n'est pas présente. "Nous refusons que quelqu'un remplisse les papiers d'une bête à adopter au nom de quelqu'un d'autre"...


Henri Stoll dans la vallée des chats - Beau (premier) succès pour le concert donné le 23 décembre à la salle des fêtes par le Kàntzàjammer avec la (précieuse) collaboration de l'Association familiale: une grosse centaine de spectateurs ont participé à l'avant-veille de Noël à cette soirée conviviale et sans prétention! Sur scène, le duo allemand "Blues Himmel" a livré sa musique en dialecte rhénan tandis que dans la salle, on a remarqué la présence de Henri Stoll, conseiller général et maire de Kaysersberg. On rapporte que la Chatte Que Vous Savez (qui n'a pas montré ses moustaches) a été ravie par cette visite impromptue...


vendredi 12 décembre 2014

Eau potable: plus de 13.000 m3 partis dans les fuites, un gaspi de 34.000 euros!


Réseau d'eau potable: ça fuite sec! - Les chats n'aiment pas l'eau, c'est bien connu... Mais au point de la gaspiller? La question peut légitimement être posée à la lecture du rapport 2013 sur "Le prix et la qualité du service public de l'eau potable". Présenté par la Chatte Que Vous Savez lors du concheil munichipal du 24 novembre (lire ici), ce rapport fait apparaître un écart de près de 30% entre l'eau achetée l'an dernier au Syndicat intercommunal des eaux du Nord-Ouest de Colmar (SIENOC) et celle vendue aux particuliers lors du dernier exercice. En d'autres termes, un tiers de l'eau achetée au SIENOC est partie dans des fuites au réseau de distribution! A raison de 2,513 euros le mètre cube (m3), ce sont donc €19.322 qui se sont évanouis et qui devront être imputés, en pure perte, au budget communal... Qui va payer? On vous laisse regarder votre prochaine facture... Pour la CQVS,  qui lors de la récente campagne électorale avait promis "zéro dépenses inutiles", cette gabegie fait pour le moins désordre. Explications...

Tabeau n°1: les chiffres, pour savoir de quoi on parle...
Aucun réseau de distribution n'étant étanche à 100%, en 2012, l'écart entre l'eau achetée et celle vendue était restée dans des proportions somme toute acceptables: 143 m3, soit 0,5% de l'eau achetée au SIENOC. Mais l'an dernier, cet écart a brusquement bondi à 26,5%, la différence entre l'eau achetée et celle vendue se montant à 7.689 m3! Question: qu'a fait la municipalité alors qu'elle avait nécessairement informée de cette brusque augmentation du volume des fuites par la Colmarienne des Eaux, l'exploitant du réseau?

Tableau n° 2: les chiffres par semestre, où l'on s'aperçoit que la municipalité a laissé couler...
Un examen des écarts par semestre montre en effet que les fuites, loin de se résorber, se sont aggravées au fur et à mesure que l'année avançait. De 1.515 m3 entre janvier et juin (écart de 11% entre ce qui a été acheté et ce qui a été vendu), elles ont grimpé à 6.174 m3 entre juillet et décembre, soit un écart de 40% entre l'achat et la vente! Ce qui semble indiquer que la mairie, qui savait dès juin que des fuites avaient cours sur le réseau, a laissé couler au 2è semestre avec le résultat que l'on sait...

Tableau n°3: encore 6.000 m3 de fuites "diffuses" au 1er semestre 2014
La Colmarienne des Eaux a finalement été "prévenue" en janvier 2014 des écarts constatés, indique alors le rapport que la CQVS a soumis au concheil munichipal. Prévenue? Mais prévenue de quoi? C'est la Colmarienne des Eaux qui a l'oeil sur le compteur de la commune: c'est donc elle qui savait! Et non l'inverse... Poursuivons avec le rapport: donc "prévenue", la Colmarienne des Eaux "a procédé à une recherche approfondie de fuites sur l’ensemble du réseau communal en début d’année". Pour quel résultat? L'explication donnée devant les chats de gouttière de l'opposition par notre chatte en chef vaut son pesant de  cacahuètes: "Après cette détection générale, la Colmarienne des Eaux a conclu que ce débit perdu correspond à des fuites diffuses sur le réseau communal, car il n’y a pas d’anomalie franche". Et où se situaient ces "fuites diffuses" qui, a assuré la CQVS devant l'assemblée communale, ont été depuis colmatées? Rue du Schlossberg et rue du Vignoble ainsi qu'au pied de deux bornes d'incendie... Malheureusement pour nos Persans de la majorité, cette assertion s'effondre dès lors que l'on examine les chiffres du 1er semestre 2014... De janvier à juin courants, et si l'on table sur une consommation équivalente à celui du 1er semestre 2013 (le chiffre du 1er semestre 2014 n'est, paraît-il, pas encore disponible), un nouvel écart de 6.000 m3 entre les volumes achetés et revendus a dû être constaté. Soit un écart de 40%! Pour un montant de €14.872 qu'il faudra, lui aussi, éponger...


Au total, au moins €34.000 partis à vau-l'eau - On résume: primo, entre janvier 2013 et juin 2014, 13.807 m3 d'eau potable ont fuité du réseau de distribution communal pour un coût de, grosso modo, €34.000!!! Avouez que ça fait cher du pastis... Deuxio: il s'agit de fuites diffuses qui ont été colmatées mais même réparées, les conduites continuent de couler. Tertio: alors que l'exécutif a mis un an à réagir et que l'eau est une ressource stratégique (lire ici), la commune --c'est-à-dire tous les chats et chattes de la vallée-- "va bien devoir payer". A noter: si des particuliers ont  constaté des fuites après leur compteur individuel --et qui seraient alors de leur seule responsabilité--, les dispositions légales en vigueur plafonnent cette sur-consommation,  comme le souligne ici la revue "Que choisir". Dans un prochain article, votre blog abordera les disparités des prix de l'eau entre Katzenthal et les communes voisines, et notamment avec Ammerschwihr, Ingersheim et Niedermorschwihr. Là aussi, c'est pas triste...

Post-scriptum qui a quelque chose à voir - Le rapport présenté le 24 novembre doit notamment comporter un "indice linéaire des pertes en réseau". Cet indice sert à évaluer, en les rapportant à la longueur des canalisations, les pertes par fuites sur le réseau de distribution. Eh bien, pas de chance: pour 2013 à Katzenthal, ces données sont "non disponibles". On se demande bien pourquoi...

Post-scriptum qui n'a rien à voir - Parmi les perles relevées dans le compte-rendu (CR) du dernier concheil munichipal, il est affirmé que le CR de la séance du 27 octobre (lire ici) a été adopté. Par combien de voix? Mystère et boule de gomme. Et pour cause: il n'y a pas eu de vote du concheil! Commentaire d'un chat de gouttière: "Le compte-rendu a été bidonné. Encore une remarquable démonstration du grand professionnalisme de la chatte en chef et de son Grand chat bêlant...".